Illustrated History of the Mundane: Ghernata Realities

Illustrated History of the Mundane: Ghernata Realities

Khaled Hafez, 2022

Granada Realities is an installation about life, life cycles, recycling, and upcycling.
Granada is a name of a city in Spain, that once represented the historical glory of a
people, that all, city and people, consumed their life-cycle.

Granada City was an entertainment hub in the 1970s for the inhabitants of Heliopolis,
that upper-middle-class suburb of Cairo, whose inhabitants worked to educate their
children to become engineers, lawyers, doctors, pharmacists, lawyers, accountants, and
educated commercial bourgeoisie. That entertainment hub too consumed its life cycle,
cinema and theater deserted, and architecture, like the 1970s Barry Manillo's Coppa
Cabana Casino, craved for salvage or rejuvenation of any sort.

December 2022 at the old Granada City, time recycled and upcycled (recycling entails
energy consumption, upcycling entails use without a carbon print) the hub hosts the
installation Granada Realities, composed of old mixed media painting works, older
sculptural works made out of sea-thrown wooden elements, assembled, manipulated
and upcycled to form visual alphabets, in attempt to formulate a language that explores
the work of time on life cycles.

Some of the elements exhibited in this project have been exhibited in different contexts
and exhibitions before; the “recycling” of such elements plays on the organic nature of
the artwork, and how it can fit in a multiplicity of spaces, each time playing a different
role.

 

The military iconography on the walls emulates our contemporary hieroglyphs, the language of subjugation, wealth, power, and invasion; the entire project’s choice of material represents the “collective global state of the art”, pun intended.

Histoire Illustrée du Banal : La Grotte

Khaled Hafez, 2022

“Pendant les fermetures et le confinement, les villes de ciment et les villes sombres font partie intégrante d’une planète extraterrestre” Khaled Hafez

 

Histoire Illustrée du Banal : La Grotte est une idée qui a commencé – et plus tard évolué – avec le confinement de 2020, et s’est maintenue pendant environ 2 ans. Le projet initial a commencé avec la photographie de téléphone portable et des surfaces de collage de carton recyclé, des œuvres de techniques mixtes de 30 x 30 cm, exécutées sur 18 mois. Les œuvres ont été créées avec de nombreux types de papiers et cartons d’emballage, traités dans des médiums gel pour une longévité d’archivage, principalement en fonction des textures et de la couleur du papier. Le seul outil était les ciseaux. Le résultat visuel peut sembler totalement différent de mes grandes peintures colorées à l’échelle d’un musée (750 x 200 cm, 800 x 150 cm), bien que des éléments de ma pratique de la peinture résonnent sur les œuvres en papier et carton recyclés.

 

Un nombre de surfaces collage de 90 pièces était prévu et n’a jamais été atteint. Après la réalisation de 63 œuvres, le projet s’est transformé en «momification» de tous les objets et encombrements de studio inutilisés; les résultats sculpturaux – pièces momifiées en lin et placées sur une vitrine – du même cadre conceptuel sont la manifestation tridimensionnelle de la connotation de l’archéologie future : que trouveraient les générations futures de 4000 ans en fouillant nos sphères spatiales et temporelles ?

L’iconographie militaire sur les murs est une simulation de hiéroglyphes contemporains, le langage de l’assujettissement, lutte de richesse et de pouvoir, et de l’invasion ; le choix des matériaux de l’ensemble du projet représente état de l’art, jeu de mots prévu.